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 Car il n'y a pas que des histoires faciles.

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Diane Simon

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MessageSujet: Car il n'y a pas que des histoires faciles.   Car il n'y a pas que des histoires faciles. EmptyJeu 10 Juin - 20:42

Car toutes les histoires ne sont pas faciles.


    Dans un calme presque précieux, se démarquaient des bruits de pas, résonnants sur un pont. Une allure déterminée, une silhouette fine. On aurait pu se demander qui était cette femme. Mais on le savait déjà. Il y avait des détails qui ne trompe pas, et l'on connaissait la manie de Diane Simon. Elle, marchait souvent dans le jardin de Vénus, pour penser. Et surtout pour essayer de résoudre cette énigme qu'était simplement ce monde. De rétablir la vérité, de lever le voile. Tout le monde ici, la connaissait, savaient qu'elle ne lâcherait jamais l'affaire tant qu'elle n'aurait rien trouvé. Très perturbé par cela, elle avait d'ailleurs crée un parti dit « Pour la vérité ». C'était un parti très engagé, destiné à savoir. Pourquoi ils étaient ici, et ce qui se cachait sous ce monde, bizarre, qui était le moins que l'on puisse dire. Elle était aussi scientifique de temps à autre, mais ce n'était qu'un passe temps, et l'occasion quelques fois de vérifier ses théories. C'était une femme assez intelligente et cultivée, d'un caractère sympathique, mais la vie sur ce monde l'avait rendu méfiante et constamment en train de réfléchir. D'ailleurs, en ce jours, elle tournait en rond depuis surement des heures dans ce parc, mais que pouvait-on savoir de la notion du temps ici ? Rien ou peu de choses n'existait comme sur la Terre sur Laëtian. Bien sur, elle n'était pas perdu, elle connaissait tellement bien ce jardin, qu'elle en savait tout les recoins, et qu'il était certain qu'elle savait où être au calme. C'est ici, qu'elle venait chercher le calme, pour réfléchir, ou même pour apprécier un beau paysage. Oui, car ici, c'était fleurs, roses en particuliers, arbres et verdures qui étaient de fait. Tout cela, mit dans un fond doux, et bien organisé. C'était un reste de nature qui restait de 2453, une année d'où pourtant il y avait plus de machines que de fleurs. Elle put enfin arriver à un autre pont, et elle pu s'assoir, près de l'eau, laissant ses pieds effleurer la source claire. Elle laissait ses bras en arrière, soutenir son corps, et ses cheveux voler sur son dos. Elle fermait les yeux, et pensais.
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Michael Kowalski

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MessageSujet: Re: Car il n'y a pas que des histoires faciles.   Car il n'y a pas que des histoires faciles. EmptyJeu 10 Juin - 21:25



    Il était seul. Seul, totalement seul. Lui, Michael Kowalski. Il marchait, de cette démarche calme, hypnotique, et pourtant lourde. Son dos était recourbé, les mains dans les poches. On aurait put facilement dire qu'il s'agissait d'un homme ayant subit dernièrement une très lourde opération, qu'il se retrouvait entre la vie et la mort, qu'il était en danger. C'est l'impression qu'il donnait. Mais, aujourd'hui, en ce jour de soleil que quelque nuages venaient barrés de temps à autre, c'est ce que Michael ressentait. Il sentait son corps, son âme et son être se déchirer. Comme à chaque fois qu'il venait dans ce jardin. Ce jardin... Michael s'immobilisa, sous une parcelle de vigne, devant une allée de rose. Dans sa tête il y avait l'orage. Perturbateur, frappant les paroi de son crâne, dévalisant son cerveau, l'empêchant de fonctionner parfaitement. Il avait perdu ses sens de l'observation, de l'écoute, et il s'était soudainement déconnecté du monde.
    Il y repensait, au passé.
    Quand ils se sont connus. Eux. Tous les deux.
    Michael prit une lourde bouffée d'air, et ils sentit l'angoisse lui serrer brutalement la gorge. Un nœud se forma au creux de son ventre, et il ressortit de son monde quand sa vision devint peu à peu floue. Les larmes venaient de se regroupés devant ses yeux, et son cœur s'arrêta net. Que devait t-il faire, maintenant ? Pleurer, comme à ses heures perdue ? Voilà pourquoi Michael faisait en sorte d'avoir le moins de temps possible pour lui. Car dès qu'il était seul, comblé à son monde, tout revenait vers lui. Et il pleurait, lâché tout ça. Puis après, il allait travailler de nouveau, avec cette boule horrible a la gorge.
    Ce fut plus fort que lui, et une larme roula sur sa joue.
    Ses lèvres eurent un réflexe de douleur et de tristesse, vibrantes. Il avança d'un pas, respirant fortement ; pourquoi pleurer le passé ? Pourquoi pleurer Diane ? Michael s'assit par terre, près du vin, en face des roses, et en arrachant une, se coupant le doigt. Sans même un commentaire, il porta son autre main à sa poche pour en ressortir un mouchoir. Tout d'abord il enveloppa son doigt avec, et essuya toutes traces de larmes de son visage.
    Il repensa à son parti " Sous le pouvoir ", qui devenait peu à peu plus une campagne de rumeurs. En effet, il y dénoncé toutes les attaques sans scrupules qu'ont étaient victimes les hommes par le passé. Lui aussi, en quête de la vérité.
    Kowalski releva la tête vers le ciel, fixant les nuages blancs sur le ciel d'un bleu azure. Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors que sa respiration devenue saccadée se calmait de nouveau. Il avait besoin, de temps à autre, de lâcher son chagrin. Il avait besoin d'être triste, c'est ce qui prouvait qu'il était bel et bien humain...
    Vêtu de son éternel pull vert émeraude, de ses chaussures noires et de son pantalon brun, on aurait pu dire que Michael avait fait un effort vestimentaire. Sans compter le dessin de Mickey dans le dos de son pull ; accompagné de son meilleur ami Pluto. Le Leader garda son sourire aux lèvres, et se releva agilement, avançant dans l'allée pure de roses. Une seconde lui suffit pour remonter la tête.
    Qui était telle ? Cette beauté, cette magnificence ? Il n'y avait qu'une seule femme au monde capable de retourner autant Michael Kowalski dans son monde. C'était elle ; Diane Simon.
    Il l'a fixa sans relâcher la pression de son regard, s'étant figé pareillement à la statue de la Vénus. L'avait telle vue ? Ne l'avait telle pas aperçue ? Fuir, battre en retraite ? Courir, s'enfuir...?


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MessageSujet: Re: Car il n'y a pas que des histoires faciles.   Car il n'y a pas que des histoires faciles. EmptyVen 11 Juin - 21:12

    Comme déconnectée du monde, elle fermait les yeux, juste pour se concentrer. Sur le moindre bruit, de l'eau qui coule, du vent qui sifflote, ou même d'un animal, seul dans ce jardin. Un animal qui se faisait de plus en plus rare en une année 2453. Mais ici, était comme une réserve, un paradis sur terre. De tout ce qu'il manquait, de tout ce que l'on avait besoin. Et sans le savoir, on pouvait même apercevoir un soleil, presque éternel, qui ne laissait place aux nuages qu'au gré de nos émotions. Encore une invention de cette époque. Diane, qui était relaxée, en train de penser, les pieds dans l'eau, vit un ciel bleu, avec seulement quelques nuages et un soleil tout de même timide. Elle battait des pieds quelques fois, pour sentir l'eau sur ses pieds. Et elle rêvait, pour une fois, elle s'accordait des rêves, au lieu de penser à son énigme. Elle essayait de penser à autre chose, à ce que sa vie aurait pu être si Ophran ne lui avait pas donné cette vie. Si jamais, elle serait restée au coeur de la troisième guerre mondiale. Que ce serait-il passée ? Serait-elle morte d'une blessure par balle ? Serait-elle morte de vieillesse, ou mise en incarcération pour trop parler, et être trop engagée. Oui, car elle était plutôt de ce genre à avoir des idées engagées, et de proclamer ses colères, ses frustrations. Était-ce la faute du destin si elle était là ? Était-ce simplement un rêve, un mirage ? Était-ce une farce et elle se réveillerait bientôt ? Elle soupirait, et tellement plongée dans ses questions et rêveries, elle n'avait pas entendu des pas. Ce fut le craquement du bois du pont où elle se trouvait qui l'alertait. Elle respirait, essayant d'évacuer au maximum toutes ces idées. Elle ne savait trop qui cela pouvait être. Un vrai être humain, ou un de ces robots ou autres foutaises ? Mais la résonance du pas contre le bois, lui montrait bien que c'était un humain. Rassurée, ou presque, elle se tournait légèrement pour voir seulement qui pouvait être cet être. Non sans un raté du coeur, elle sut directement qui était cet homme. Michael Kowalski. Comment ne pas le reconnaitre, elle le connaissait par coeur, du visage, du corps, et de sa vie. Enfin, justement, le problème était ici, que c'était plutôt Michael qui connaissait Diane par coeur, et qui voulait être bien plus que des connaissances qui se fuyaient. Elle le savait, il la voulait près d'elle, il voulait son amour. Mais malheureusement, ils n'étaient pas tout deux de même avis. Elle, préférait la distance, lui, le rapprochement. Elle se retournait vers l'eau, ne voulant le fixer. Mais se retourna par politesse, et lui chuchota un salut, comme si tout le monde pouvait entendre cela, deux leader de partis opposés. Pourtant, ce n'était pas la pensée de Diane, elle se fichait d'un affrontement de parti, mais elle se sentait obligé de se demander pourquoi. Pourquoi avait-il crée ce parti en opposition au sien ? Elle essayait alors de tirer un mince sourire sur son visage, avant de balancer une nouvelle fois ses pieds dans l'eau, comme pour ne pas laisser un gros blanc.
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MessageSujet: Re: Car il n'y a pas que des histoires faciles.   Car il n'y a pas que des histoires faciles. EmptyMer 16 Juin - 16:44



    Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers, que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

    Michael secoua la tête. Que lui venait donc à l'esprit ? Voilà qu'il perdait totalement la tête ! Mais non, il ne rêvait bien, il s'agissait bien de Diane Simon, lui murmurant un signe digne d'une fourmis... Et ce sourire, même très faible, eut l'effet d'une lumière bénie sur le Leader. Il baissa la tête alors qu'elle se tournait vers le petit point d'eau. Le cœur en lambeau, la raison disparue et l'être corrompu, il s'avança d'un pas calme et tremblant vers l'endroit où demeurait la jeune femme. Plus il avançait, et plus sa démarche était dure et certaine, plus il se tenait droit. Rien dans son comportement ne pouvait dévoiler qu'il était mal à l'aise. Les mains dans les poches, il descendit la petite pente qui le séparé de Diane, frôlant doucement l'air avec ses pieds, comme s'il ne voulait pas l'écraser d'avantage. Le vent souffla comme pour l'arrêter, et c'est ce qu'il fit.

    - Bonjour !

    Il était à deux bons mètres d'elle, et sa voix avait raisonnée surement et chaleureusement. Sa voix si calme, et pourtant vers la fin essoufflée, ni trop haute, ni trop grave, mais comme celle d'un imitateur doué. Il resta un instant en silence, à cette distance, puis s'avança de sa démarche hypnotique, pour arriver à la hauteur de la jeune femme. Il ne s'assit pas pour autant, observant le paysage. Oui, ce jardin, tellement somptueux, tellement magnifique... Il y avait tant de couleur, qui se mélangeaient, qui s'assemblaient... Ces arbres, gigantesques, et pourtant si petits, ces fleurs si originales, et pour le moins banales, tellement il y en avait ici. Tout était tellement différent ici, si pure, naturel... Ce jardin avait tout d'un petit paradis, du jardin d'Evene, du pays des cieux.

    - Tu vas bien ?

    Sa voix avait coupée net le blanc, comme une lame fouettant l'air. Il posa son regard sur elle, mou, affectueux, comme à son habitude. Il l'a regardait de ses yeux sombres, pourtant brillants, n'ayant rien de bien ténébreux. Oui, elle lui avait terriblement manquée. Cela faisait un bon moi qu'il ne l'avait même entrevue. A la télé, dans un magazine, ou dans la rue. Il faut croire que ce moi avait était fort agité pour lui. Diane avait dut en entendre parler, Michael était dans le coma. Rien que de repenser à cette histoire, il serra les dents et jeta un regard furtif derrière lui. Bon Dieu qu'elle aventure... Il ferma les yeux quelque instants, écoutant le calme, avant de les reposer sur Diane. Cette lueur, cet espoir...

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